« Ce ballet, à la partition patiemment et intégralement reconstituée, […] a été conçu comme un tout : drame, costume, décors et musique. Or Francesca Lattuada a préféré écarter la narration au profit d’une longue rêverie aux costumes chatoyants. Soutenir l’attention sur presque 3h30 de spectacle sans support dramatique, c’est hélas une gageure qu’elle ne gagne pas. […] Néanmoins, l’ensemble Correspondances, très fourni, ne fléchit jamais et accorde la même amoureuse attention à tous les morceaux sous la direction précise et énergique de Sébastien Daucé. Les chœurs du même ensemble n’appellent aussi que des éloges. »