Le contraste entre le repertoire baroque emprunté aux compositeurs anglais de l’époque (Coperario, Lawes, Blow ou encore Purcell) et les divagations des deux frangines laisse entrer des bouffées burlesques au gré des souvenirs et des accords musicaux. Samuel Achache s’amuse à déjouer le temps et le contretemps, imaginant une intrique dans une époque flutée qui enjambe les siècles et rebat les cartes musicales et dramaturgies avec une joie quasi enfantine. La direction musicale de Sébastien Daucé, épouse les divagations dramaturgiques, offrant à chaque instrument des espaces de jeu bienvenus.