Entre deux scènes de comédie un peu sommaires, on voit les instrumentistes vaquer à leurs occupations ; celui-ci lit, celle-là tricote, cet autre débarbouille un violon maculé de cire, etc. Le plus souvent, tout se mêle dans un enroulement quasi constant : à un moment craquant, les trois violes viennent entourer l’infortunée et lui jouent une aubade. Plus ça va, plus les comédiennes chantent et plus les instrumentistes jouent les utilités. Lucile Richardot (alto) chante la mélancolie sur des airs de compositeurs dont la quasi totalité des spectateurs ignorent les noms hormis celui de Purcell : Matthew Locke, Robert Johnson, John Jenkins, John Blow, Robert Ramsery….